Sans attaquer frontalement Anne Hidalgo, Alain Souchon rejoint la cohorte des déçus de la Ville Lumière, devenue pour beaucoup la ville poubelle.
Le chanteur dit ne plus reconnaître la capitale, plombée, selon lui, par une sourde violence. « De la violence dans la façon de traverser la rue sans regarder en se disant que ces connards s’arrêteront ! » raconte-t-il en guise d’exemple. « J’ai toujours vécu à Paris et j’ai du plaisir à en sortir. Je ne me souviens pas que la ville ait jamais été aussi sale… »
Celui qui habite rive gauche explique qu’il continue de se balader incognito dans les rues ou le métro, flâner avec « casquette et lunettes » pour humer l’air du temps, regarder les passants et chercher l’inspiration. Mais ces promenades poétiques tournent parfois au désenchantement, notamment au coin des trottoirs… Et de conclure, un rien désappointé : « J’ai envie de m’en aller de Paris »