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Il y a trois ans, deux jeunes femmes titulaires d’une licence d’archéologie étaient accueillies par l’université de Poitiers (1) au sein d’un groupe de neuf étudiants syriens initialement réfugiés au Liban. Arrivées avec un français balbutiant, Maïmana Zena et Qamar Alkwatli sont aujourd’hui toujours poitevines – et ravies de l’être – et viennent d’intégrer pour cette nouvelle année universitaire le laboratoire Herma (Hellenisation et romanisation dans le monde antique) pour y préparer leur thèse de doctorat.

« C’est une très belle réussite dont nous sommes fiers », explique Christine Fernandez-Maloigne, vice-présidente des relations internationales de l’université de Poitiers, très attachée aux deux jeunes femmes et à leur parcours. « L’appel à un financement exceptionnel de leur doctorat est réalisé dans le cadre du programme Pause (2) piloté par le Collège de France. Maïmana fait partie des cinq premières bourses accordées au niveau national et un second dossier va être déposé rapidement pour Qamar », poursuit l’universitaire. […]

La Nouvelle République

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