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Le long-métrage de David Fincher souffle ses 20 bougies. L’occasion de revenir sur cette œuvre, incomprise à sa sortie en salle, entrée depuis au panthéon du septième art.

«Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles», «sur une durée suffisamment longue, l’espérance de vie tombe, pour tout le monde, à zéro», «Madame Propre? Elle astique les cuivres du Titanic»… Peu de films peuvent se targuer d’avoir autant de punch et de verve que Fight Club. C’est là l’un des privilèges réservés aux films cultes. Le long-métrage de David Fincher aura marqué les spectateurs de ses répliques tranchantes et ses images étourdissantes. Œuvre subversive, elle également choqué lors de sa sortie en salles il y a vingt ans.

En 1999, Fight Club est un «film dégueulasse» pour les Cahiers du cinéma. Dans Télérama, on fustige «une mélasse sub-nietzschéenne épicée de violence gratuite». Les chroniqueurs du Parisien parlent, eux, d’un «film déroutant, étouffant, oppressant, révulsant, déstabilisant, parfois même écœurant» dont on a «toutes les chances de sortir intellectuellement diminué». Pour Gwen Douguet du Figaroscope, Fight Club est «un film anarcho-nauséabond, débectant et dangereux»

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