Dans une maison néoclassique du centre d’Athènes, Tayebe, une Afghane de 17 ans, a plus de chance. Elle est accueillie par un foyer pour jeunes filles et mères mineures géré par l’ONG “Home project”. Depuis huit mois en Grèce, la jeune fille a bénéficié d’une bourse pour étudier au meilleur lycée privé de Grèce, “le Collège américain”, et rêve de devenir “psychologue” pour “aider les femmes pour qu’elles s’émancipent et qu’elles soient libres de leur choix“, commente-t-elle.
Au foyer, les jeunes filles “ont fui la guerre, la pauvreté, les mariages forcés, d’autres ont été battues, violées. Elles sont souvent en dépression lorsqu’elles arrivent ici. Nous essayons de leur donner un nouveau départ”, souligne le responsable des foyers du centre d’Athènes, Fotis Parthenides. L’ONG a accueilli 400 jeunes depuis 3 ans dans ses 11 foyers pour mineurs. […]