[…]Zina et Djo, deux jeunes femmes de retour à Tunis en cette année 2013 après un trop long séjour sur le front syrien. Au sortir de prison, elles sont prises en charge par une doctoresse, une avocate et son assistante. Que leur est-il arrivé là-bas ? Pourquoi y sont-elles allées ? Zina a été séparée de son fils âgé de 2 mois, Djo est revenue enceinte. Traumatisée, celle-ci s’enferme dans un mutisme inquiétant et ne s’exprime plus qu’à l’écrit dans des carnets, ébauche d’un roman titré Viol halal. “Viol légitime”. Une litote dégueulasse qui masque l’esclavage sexuel que les islamistes de Daech ont fait subir à des milliers de femmes de minorités ethniques ou religieuses, et de captives de guerre.
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