Les antifas menacent notre liberté
La liberté d’enseigner n’était plus assurée mercredi après-midi [16 octobre] à l’université de Hambourg. […]
Au centre du scandale se trouve, apparemment, Bernd Lucke, professeur d’économie de 57 ans, dont le premier cours (“macro-économie II”) a été mis en échec par des centaines de manifestants. Brandissant les drapeaux des antifas, les militants ont pris d’assaut la salle de cours et, aux cris de “cochon de nazi”, ont contraint par leur attaque Lucke à capituler.
Car Bernd Lucke n’est pas un professeur d’économie quelconque, mais c’est celui qui en 2013 a fondé l’AfD et l’a fait connaître, jusqu’à ce qu’en 2015, non réélu à la tête de l’AfD, il quitte résigné son parti, qui s’était selon lui depuis longtemps embourbé dans les marécages de l’extrême droite.
Mais dans ce scandale, ce n’est pas de Bernd Lucke qu’il s’agit, même si les agitateurs d’extrême gauche voudraient nous le faire croire. […]
Il s’agit d’une attaque d’extrême gauche contre la liberté d’opinion, attaque qui ne rencontre pas la résistance qu’elle devrait susciter dans une société démocratique.
Lucke se prononce “en tant qu’économiste pour un modèle qui demande un État allégé, la poursuite du démantèlement des systèmes sociaux et des marchés encore plus libres”, telles sont les critiques formulées par Karim Kuropka (32 ans), le président de l’AStA (association des étudiants) […]
Le but est clair : avec l’amical soutien des antifas, l’AStA veut donner à l’enseignement dans son université une orientation idéologique. Bernd Lucke n’est ici qu’un prétexte […]
(Traduction Fdesouche)
