L’étude publiée dans la revue Proceedings of Royal Society B a montré la sur-représentation des spécimens mâles dans les collections des muséums d’histoire naturelle. Que la disproportion soit délibérée ou accidentelle, une approche plus équilibrée permettrait une meilleure connaissance du vivant et de la biodiversité.
Les stéréotypes sexistes infiltrés jusque dans les muséums d’histoire naturelle: les mâles oiseaux et mammifères sont sur-représentés dans leurs collections, ce qui est susceptible de biaiser les recherches menées à partir des ces spécimens, révèle une étude mercredi.
Une équipe de chercheurs a analysé près de 2,5 millions de spécimens d’oiseaux et mammifères collectés par cinq grands muséums (Londres, Paris, New York, Washington et Chicago) depuis le XVIIIe siècle, pour la plupart via la chasse et le piégeage.