25 octobre 2019
[…]23 octobre 2019
[…]Oussama Hajji a du mal à répondre aux questions relatives à sa personnalité. Il s’embarque dans des digressions souvent éloignées du sujet. « Répondez aux questions, ne partez pas dans tous les sens », lui demande son avocate. L’accusé est un peu gêné lorsqu’il s’agit de répondre aux interrogations sur son mode de vie, ses problèmes pour trafic de drogue, en Norvège, puis au Danemark. « J’étais transporteur », avance-t-il. Il reconnaît être allé au Danemark pour l’argent. Il est revenu en France en dépit d’une interdiction de territoire après une première condamnation pour trafic de drogue.
« Vous n’avez pas de chance dans la vie », pointe, ironiquement, la présidente. « Vous quittez une situation stable au Maroc pour tenter l’aventure en Europe. » Un de ses frères pense même « qu’il était naïf, qu’il était trop impatient de réussir, avec des ambitions peu réalistes » alors qu’il aurait pu continuer à travailler dans l’école privée de ses parents à Casablanca.
[…]21 octobre 2019
[…]Jacqueline Esclaire était morte des suites d’une hémorragie massive, consécutive à plusieurs coups de couteau portés au cou et au thorax.
[…]Saphia Achouri, connaissait bien Jacqueline Esclaire, qui était cliente de la boulangerie de son ex-mari, située au rez-de-chaussée de l’immeuble où résidait la victime. Mais Oussama Hajji a livré une tout autre version des faits aux policiers qui l’ont interpellé dans un hôtel de Dreux… proche du domicile de la victime.
[…]Un meurtre gratuit, en fin de compte, puisque plus de 20.000 € dissimulés dans des boîtes à chaussures avaient été retrouvés par les enquêteurs dans l’appartement de la victime.
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