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C’est l’acte II de son dispositif anti-Rassemblement national (RN). La mise en œuvre opérationnelle d’une volonté politique. En janvier, avant les élections européennes, le délégué général de La République en marche (LRM), Stanislas Guerini, avait exhorté ses troupes à mener « une campagne offensive » face à l’ex-Front national. Il avait alors annoncé la création d’une cellule interne chargée de mettre en place « une stratégie de lutte » contre la formation d’extrême droite.

Neuf mois plus tard, la réflexion est bien avancée. Selon les informations du Monde, basées sur une note de travail interne, le parti présidentiel a d’ores et déjà bâti un plan de bataille pour endiguer la progression du parti de Marine Le Pen, lors des élections municipales. Cette doctrine doit être présentée officiellement par la direction de LRM en janvier 2020, lors d’une conférence de presse.

Son objectif ? « Faire front contre le FN », selon ce document de travail, en empêchant le RN d’étendre son implantation municipale lors du scrutin de mars 2020, après qu’il a déjà conquis dix villes en 2014, dont Béziers (Hérault) et Fréjus (Var). Une menace considérée comme sérieuse par LRM, où l’on redoute, par exemple, que la communauté d’agglomération de Béziers, aujourd’hui aux mains de la droite, tombe dans l’escarcelle de l’extrême droite. « Les digues cèdent les unes après les autres, s’alarme le délégué général adjoint de LRM, Pierre Person. Dans ce contexte, nous voulons faire barrage à la volonté d’implantation du RN. »

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