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MàJ 21h05

Les syndicats pénitentiaires n’ont pas tardé à réagir. L’UISP-FOs’est « indigné » de cette parution dans l’hebdomaire et s’interroge : « Comment un magistrat, agissant au nom de l’Etat, a-t-il pu accorder un permis de visite-parloir à une journaliste et ainsi lui laisser rencontrer ce détenu ? » « Aujourd’hui nous sommes donc accusés à tort et lynchés sur la place publique par un criminel, aidé par un journal et un magistrat », dénoncent les représentants des surveillants pénitentiaires.

(…) La Voix du Nord


Le JDD : Vous êtes placé à l’isolement. Qu’est-ce que ça signifie concrètement?

Redouane Faïd : On est emmuré vivant. On ne voit personne. On ne touche personne, au sens propre et au figuré. C’est l’exclusion totale : une vie de paria, de rebut de la société. Il n’y a aucune activité, pas de travail ni d’atelier informatique. Tout ça, c’est interdit. Alors on survit hors du temps, en totale autarcie. Nous sommes des êtres sans contact, attendant la fin de la vie.

Interview complète sur le site du JDD

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