Le gouvernement s’apprête à encadrer l’aide médicale aux migrants, et plus particulièrement aux demandeurs d’asile. Ceux-ci pourraient ainsi devoir attendre trois mois avant d’avoir accès aux soins non urgents. Des mesures devraient être annoncées au début du mois de novembre. Le but du gouvernement est d’éviter ce qu’il appelle une “migration sanitaire”, alors que les bénéficiaires ne seraient pas menacés dans leur pays d’origine. Ainsi, un accord préalable de la Sécurité sociale pourrait devenir obligatoire, et le panier de soins serait réduit.
Aujourd’hui, la plus grande partie de ce dispositif permet de soigner des personnes atteintes de tuberculose, ou du SIDA.