Mais ce n’est pas tout, bien d’autres combines cohabitent sur ce réseau social : des revendeurs parisiens proposent des codes pour louer des Velib’. Pour 3 euros, des ados les « privatisent » ensuite en les laissant en mode « pause » devant leur établissement pour les récupérer à la fin des cours. Pour s’abonner à de nombreux services illégaux, les utilisateurs de Snapchat profitent aussi de coordonnées bancaires qu’ils peuvent acheter à petit prix. […] En Île-de-France, plusieurs milliers de chauffeurs VTC circulent avec une carte professionnelle réalisée par des faussaires qui vendent ces documents pour 1500 euros sur Snapchat. […]
Plébiscité par les mineurs pour partager photos et vidéos, Snapchat est aussi un monde virtuel où cannabis, faux billets, armes, faux papiers, données bancaires piratées… s’y trouvent plus facilement que sur la voie publique en Île-de-France […] la plupart des points de vente de stupéfiants font leur promotion sur ce réseau social apparu en 2011 et devenu incontournable chez les ados. Souvent méconnue de leurs parents, l’application américaine aux 350 millions de « snaps » (images éphémères) échangés chaque jour dans le monde, revendique près de 15 millions d’utilisateurs quotidiens en France.