La survie de la Nation nécessite de protéger notre civilisation
Un an après la promulgation de la loi asile-immigration-intégration, le Premier ministre reconnaît que les objectifs n’ont pas été atteints. Le président aurait tout à coup conscience de la nécessité de prendre à bras le corps les problèmes liés à une immigration qu’il n’a jamais cherché à maîtriser. Comment justifier alors la signature il y a un an à peine à Marrakech d’un Pacte mondial sur les migrations, sans daigner consulter les Français ? Comment expliquer qu’Emmanuel Macron ait adhéré à l’objectif 15 de ce pacte d’« assurer l’accès des migrants aux services de base » quand on ne sait plus le faire pour des millions de nos compatriotes ? Comment croire que ce pacte ne nous contraindra pas à assumer une immigration non choisie lorsqu’à l’ONU l’ambassadeur suisse Jürg Lauber, affirme que celui-ci « inscrit fermement la migration dans l’agenda mondial. Ce document constituera un point de référence pour les années à venir et induira un réel changement sur le terrain » Comment croire que ce pacte ne promeut pas une vision communautariste de la société lorsqu’il invite les pays d’accueil à faire toute leur place aux coutumes et aux cultures des migrants ?
Ce nouveau débat ne masquera pas le triste bilan d’Emmanuel Macron : record de titres de séjour délivrés = 259 600 en 2018 ; record de nouvelles demandes d’asile = 123 625 en 2018 (+22%) ; record de mineurs non accompagnés = 40 000 en 2018 (+500% en 3 ans) ; record de dépenses pour l’Aide Médicale d’Etat (AME) = 943 millions d’euros en 2019 (+73% en 10 ans).
Depuis trente ans, la France est exposée au chaos migratoire. Le journaliste américain Stephen Smith, auteur de La ruée vers l’Europe, le prévoit en ces termes : « L’Afrique est une salle d’attente de 1,3 milliard d’habitants aux portes de l’Europe. 40% des adultes africains déclarent vouloir migrer, à l’intérieur du continent ou au-delà. Pour le moment, seulement 150 millions en ont les moyens. Mais ils seront quatre fois plus nombreux en 2050 quand l’Afrique comptera 2,4 milliards d’habitants. » Affirmer qu’Il ne doit plus y avoir un droit des étrangers à immigrer en France, hors asile, mais un droit de l’Etat à décider qui la France souhaite accueillir ou refuser sur le territoire de la Nation, relève tout simplement du bon sens.
Nous pourrions parler de l’immigration comme d’un défi économique et social et entrer alors dans des batailles de chiffres pour évaluer son coût. Ce serait masquer le fait que l’immigration est avant tout un enjeu civilisationnel qui pose la question cruciale : quelle société voulons-nous laisser aux générations futures ? C’est cette même préoccupation conservatrice qui motive le refus du transhumanisme dont la PMA sans père est une étape. Le « progressisme » s’érige sur la transgression de l’humain et la destruction de la Nation. Poser des limites ou des frontières, ce n’est rien d’autre que vouloir les protéger. Cela relève d’une volonté politique.
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Face au multiculturalisme, affirmer qui nous sommes
Nous sommes les héritiers d’une Nation qui puise aux sources du Christianisme et de l’Humanisme. Une Nation qui a forgé sa culture, ses mœurs et ses traditions sur une certaine conception de la liberté de conscience et d’entreprendre, sur la distinction du politique et du religieux consacrée par la loi de 1905 sur la laïcité, et sur l’égale dignité de l’homme et de la femme. Elles sont aujourd’hui menacées par les intentions hégémoniques d’un islam culturel lié à cette immigration massive. Le génie de ce dernier est d’utiliser les libertés et les droits individuels de notre société à ses propres fins en revendiquant le droit de « vivre en halal », c’est-à-dire conforme au rite musulman dans tous les aspects de la vie. Nourriture, vêtements, mais aussi cosmétiques, jouets, vacances ou encore finances, cet espace normatif régit tout et fait le lit d’un communautarisme revendiqué. La fondation Jaurès rappelait dans une récente enquête que plus de 50% des personnes musulmanes en France placent la charia au-dessus des lois de la République.
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Emmanuelle Anthoine, députée de la Drôme ; Xavier Breton député de l’Ain, conseiller régional d’Auvergne-Rhône-Alpes (01) ; Bernard Fournier sénateur de la Loire, adjoint au maire de Saint-Nizier-de-Fornas (42) ; Joëlle Garriaud-Maylam sénatrice des Français établis hors de France ; Charles de la Verpilliere député, conseiller départemental de l’Ain (01) ; Jean-Pierre Leleux sénateur des Alpes-Maritimes (06) ; Henry Leroy sénateur des Alpes-Maritimes (06) ; Véronique Louwagie députée de l’orne (61) ; Sébastien Meurant sénateur du Val d’Oise (95) ; Sylviane Noël sénatrice de la Haute-Savoie (74) ; Didier Quentin député de Charente Maritime (17) ; Laurence Trastour-Isnart députée des alpes maritimes (06) ; Stéphane Viry député des Vosges (88) ; Louis-Alexandre Alciator adjoint au maire de Clichy-la-Garenne (92) ; Olivier Autain conseiller municipal de la Garenne-Colombes (92) ; Béatrice Belliard adjointe au maire de Boulogne-Billancourt (92) ; Jean-Paul Bolufer adjoint au maire de Colombes, conseiller métropolitain du Grand Paris (92) ; Axel Bouvet conseiller municipal de Veyrier-du-Lac (74) ; Anne Brossollet conseillère municipale de Chaville (92) ; Thérèse Carrelet de Loisy conseillère municipale d’Arceau (21) ; Jean Champetier de Ribes conseiller municipal d’Argagnon (64) ; Marguerite Chassaing conseillère départementale du Nord, conseillère municipale de la Madeleine (59) ; Cécile Chevillard adjointe au maire de Tours, conseillère départementale d’Indre-et-Loire (37) ; Henri-Florent Cotte conseiller municipal et communautaire de Vernon (27) ; Philippe d’Estaintot adjoint au maire de Rueil Malmaison, conseiller territorial pold (92) ; Catherine Delalande conseillère départementale de l’Eure (27) ; Jean-Yves Deloste conseiller municipal de Dardilly (69) ; Patrick Espinasse conseiller municipal du Chesnay (78) ; Miguel Fimiez conseiller municipal de Voivres-les-le-Mans(72) ; Gregory Fougle adjoint au maire de Saint-Brevin-les-Pins (44) ; Arielle Francois adjointe au maire de Compiègne (60) ; Daniel Godard adjoint au maire de Louveciennes (78) ; Jean-Michel Hua conseiller municipal de Bougival (78) Alexandra Hugo conseillère municipale de Luneville (54) ; Marie-Angélique Latournerie conseillère régionale de nouvelle aquitaine, conseillère municipale de Langon (33) ; Jean-Paul Lorenzi adjoint au maire de Bourg-lès-Valence (26) ; Fabien Lorne vice-président du conseil départemental de la Sarthe, maire de Cheville (72) ; Rémi Martial conseiller départemental d’Eure-et-Loir, maire de Leves (28) ; Philippe Meunier, Conseiller régional Auvergne Rhône Alpes ; Catherine Michon conseillère municipale de Riom (63) ; Elizabeth Montfort ancienne députée européenne, adjointe au maire de Riom (63) ; Arnaud Pailloncy conseiller municipal de Riom (63) ; Jean Piebourg adjoint au maire de Navour-sur-Grosne (71) ; Sébastien Pilard conseiller régional pays de la Loire ; Guillaume Richard conseiller municipal de Nantes (44) ; Pierre de Saulieu conseiller municipal de Nancy (54) ; Laurence Trochu conseillère départementale des Yvelines, conseillère municipale de Guyancourt (78) ; Vijay Vijay conseiller départemental de Seine-Saint-Denis (93) ; Thomas Zlowodzki conseiller municipal de Sainte-Geneviève-des-Bois (91)
(Merci à Vert)