31/10/2019
Près d’un mois après l’attaque à la préfecture de Paris qui a coûté la vie à quatre fonctionnaires, le préfet de police s’est exprimé mercredi 30 octobre devant les députés. Il a indiqué que plusieurs policiers ont été privés de leur arme pour radicalisation depuis cette attaque.
Une vigilance renforcée a été mise en place pour repérer les fonctionnaires radicalisés. Changement d’apparence physique, propos ou comportements suspects… Ces signes font plus souvent l’objet d’un signalement. Mercredi 30 octobre, en commission d’enquête à l’Assemblée nationale, le préfet de police a dévoilé les premiers résultats : 48 signalements, dont 33 depuis le 3 octobre, la date de l’attaque. “Sur l’ensemble des signalements, il y en a douze qui ont amené à désarmer les agents, dont sept depuis le 3 octobre”, a ainsi indiqué le préfet de police de Paris, Didier Lallement.
Selon le préfet de police, la radicalisation de l’assaillant Mickaël Harpon n’avait pas été détectée. S’il s’était réjoui de l’attentat à “Charlie Hebdo”, ses collègues n’avaient pas voulu en faire un signalement écrit. Depuis les perquisitions à son bureau et à son domicile, l’enquête progresse sur son profil. A-t-il agi sur ordre d’un réseau terroriste ? Selon les informations France 2, cette hypothèse s’éloigne. Aucun testament ou revendication n’auraient été retrouvés.
30/10/2019
Près d’un mois après l’attaque perpétrée à la préfecture de police de Paris, le préfet Didier Lallement est auditionné ce mercredi à l’Assemblée nationale.
Sept policiers ont été “désarmés” à la suite de signalements pour radicalisation “depuis le 3 octobre”, date de l’attaque à la préfecture de police de Paris, a annoncé ce mercredi le préfet Didier Lallement.
Auditionné par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur cette attaque meurtrière, Didier Lallement a ajouté qu’il avait demandé “trois suspensions” dont “une” a été mise en oeuvre. Au total, depuis le 3 octobre, il y a eu “33 signalements” pour soupçons de radicalisation.