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Face à la montée progressive de la menace terroriste, l’État est sollicité sur plusieurs fronts à la fois, ce qui ne facilite pas sa stratégie. Que ce soit a Ouagadougou ou dans les regions a l’interieur du pays, la pression des djihadistes se fait de plus en plus forte. Environ 23 % de la population du Burkina Faso, pays majoritairement musulman, est chrétienne.

Depuis 2016, le pays est menacé par des groupes djihadistes venus du Mali et qui ont trouvé dans la région du Sahel burkinabè un terreau propice pour se développer. Progressivement, le djihadisme est devenu endogène, incarné par certaines figures burkinabè comme l’imam Malam Dicko. Si ces groupes djihadistes utilisent toujours le Mali comme base arrière, ils s’appuient de fait, en grande majorité, sur des citoyens du Burkina Faso.

Certains opéraient au Mali depuis 2012 dans les rangs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique et Ansar Dine à Tombouctou, ou dans les rangs du Mouvement pour l’unification et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) dans le Gourma et dans le cercle d’Ansongo. Ils ont réorienté leurs actions sur le Burkina Faso à partir de 2016. D’autres, nouvellement engagés dans la nébuleuse djihadiste, ont été recrutés sur la base de facteurs proprement locaux – qu’ils soient sociaux, religieux, économiques ou politiques. […]

Le Point

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