Il est un peu plus de minuit lorsque Marine quitte le bar du mail François Mitterrand où elle vient de passer la soirée. Elle veut rejoindre le centre-ville et commande une voiture via l’application Uber. La course dure à peine 10 minutes, sans accroc et dans le silence. Le chauffeur dépose la jeune femme rue Paul-Louis Courier. La situation dérape. “J’ai entendu un flot d’insultes, sal*pe, sale p*te, il s’est énervé d’un coup parce que j’avais mal fermé sa portière !”s’étonne encore Marine.
La passagère réplique. “Je lui ai dit qu’en me parlant comme il le faisait je ne risquais pas de fermer sa portière correctement. Il est alors sorti de sa voiture et il m’a mis un coup de poing. Je suis tombée.”
[…]Ma course a été remboursée, ils m’ont présenté des excuses et m’ont posé beaucoup de questions. On m’a expliqué que le compte du chauffeur allait être suspendu.” L’affaire aurait pu en rester là sauf que ce mercredi 30 octobre, Marine a eu la mauvaise surprise de découvrir que le compte de son chauffeur était encore actif.
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