Le groupe Etat islamique a revendiqué ce samedi soir l’attaque à la bombe au Mali, qui a tué un militaire français.
(…) «Les soldats du califat ont pris pour cible un convoi de véhicules des forces françaises (…) près d’Indelimane, dans la région de Ménaka, en déclenchant un engin explosif», indique l’Etat islamique dans un second communiqué signé «Province Afrique de l’Ouest», publié sur ses chaînes Telegram.
Un soldat français est mort, ce samedi 2 novembre, au Mali, a annoncé la présidence de la République dans un communiqué. Le brigadier Ronan Pointeau, du 1er régiment de spahis de Valence, est décédé dans la matinée après le déclenchement d’un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé.
Emmanuel Macron, qui a adressé ses «condoléances attristées» à sa famille et à ses proches, les assurant de «la pleine solidarité de la Nation», «salue le sacrifice de ce militaire français tué dans l’accomplissement de sa mission» et «réaffirme que sa détermination reste intacte dans le combat pour ramener la paix au Sahel». Ronan Pointeau avait 24 ans. Il était originaire de Castres dans le Tarn. Il était célibataire et n’avait pas d’enfant. […]
Profonde émotion à l’annonce du décès en opérations du brigadier Ronan POINTEAU. Pensées émues à sa famille et ses proches, ainsi qu’à ses camarades du @1erSpahis. Toute l’@armeedeterre salue l’engagement de notre frère d’armes. #FiersDeNosSoldats pic.twitter.com/Crm9s5TlJy
— Chef d’état-major de l’armée de Terre (@CEMAT_FR) 2 novembre 2019