Le fait survenu il y a cinq ans demeure un mystère pour la justice. Il a eu d’importantes conséquences, puisque la turbine a longtemps tourné à sec avant d’être arrêtée. Les dégâts avaient été évalués à plus de 100 millions d’euros. Le parquet fédéral fera un état des lieux dans l’émission Faroek de VTM mardi soir. Initialement considéré comme un acte terroriste, l’incident serait désormais considéré comme un sabotage commis par un travailleur qui avait accès à la salle des machines. En outre, deux autres incidents inexpliqués se seraient produits durant les semaines ayant précédé celui-ci. Ils témoigneraient d’une volonté manifeste d’entraver le fonctionnement de la centrale.
La justice lance un appel aux témoignages concernant le sabotage de Doel 4 en août 2014. La vanne de sécurité d’un réservoir avait été ouverte par un inconnu, laissant échapper 65.000 litres d’huile, ce qui avait causé la mise à l’arrêt du réacteur durant quatre mois et demi. Aucun suspect n’a pu être interpellé. Deux autres actes visant à saboter la centrale auraient en outre eu lieu au préalable.