La version junior de “Libération” a publié la semaine dernière, sous le couvert d’un dossier consacré au “racisme envers les musulmans en France”, un dossier aux allures de tract militant que n’aurait pas renié le CCIF. Le contenu est destiné aux enfants de 8 à 13 ans…
[…]En France, les musulmans sont souvent montrés du doigt. Pourtant, dans notre pays, chacun est libre d’avoir une religion ou de ne pas en avoir. Je t’explique tout dans ce numéro sur le racisme envers les musulmans, gratuit cette semaine. 👉🏽 https://t.co/OXLiC0VA5i #islamophobie pic.twitter.com/mh6clYJYGx
— Le P’tit Libé (@LePtitLibe) 25 octobre 2019
L’ISLAMISME, QUEL ISLAMISME ?
“Régulièrement, des hommes et femmes politiques ou même d’autres personnalités déclarent que l’islam pose problème, que les musulmans devraient être plus comme ci, moins comme ça… De nombreux musulmans pensent donc qu’ils ne sont pas acceptés dans le pays“, résume le bébé canard. Qui semble avoir avoir oublié un léger détail dans la crispation autour de l’islamisme dans le pays ces dernières années… lequel arrive finalement, mais pas là où on l’attend : la mention des attentats islamistes figure dans le chapitre consacré à l’islamophobie, pour se désoler qu’ils aient “donné au grand public l’image d’une religion menaçante, qui fait peur“, comme le constate la chercheuse Nonna Mayer.
[…]LE CCIF DIGÉRÉ POUR LES ENFANTS
Le P’tit Libé se penche ensuite sur une épineuse question, objet de controverse intellectuelle et politique : celle de la définition de l’islamophobie… Là encore, le journal sert à ses jeunes lecteurs une soupe qui a dû ravir le CCIF, décrivant “une attitude négative envers les musulmans ou les personnes considérées comme étant musulmanes“, soit “une forme de racisme“. “L’islamophobie s’exprime de différentes manières, écrit le journal pour enfants. Ça va des préjugés à la haine des musulmans, en passant par un discours de rejet, des insultes, des agressions ou de la discrimination. Et c’est puni par la loi, comme les autres formes de racisme”.
[…]L’article dans son intégralité sur Marianne