Chaque année, l’enlèvement et le nettoyage des décharges sauvages en France représentent un coût estimé entre 340 et 420 millions d’euros.
Dans le Val d’Oise, à Boissy-l’Aillerie, dans une petite plaine, des dizaines de monticules de 4 mètres de hauts s’amoncellent à perte de vue. Cette décharge sauvage a été alimentée par un campement de roms, des trafiquants de déchets qui monnayaient leurs services à des entreprises pour les débarrasser de leurs gravats. En tout plus de 4500 mètres cubes, l’équivalent d’une centaine de camions.
La commune ne peut rien faire : il aurait fallu augmenter les impôts de plus de 50%, les responsables n’ont pas été poursuivis.
Plus de 10000 décharges sauvages existent et les autorités font face à des trafiquants très bien organisés : « On a des individus qui montent des sociétés souvent éphémères. Au bout de même an ils déposent le bilan et vont s’installer un peu plus loin et recommencent ».