Environ 400 intellectuels ont signé une pétition soutenant le chercheur, spécialiste de l’Algérie, après une attaque jugée « antisémite » de l’hebdomadaire ultraconservateur.
« L’homme n’a pas seulement fait du gras, il a enflé », « un poussah pontifiant », « gonflé, au risque d’exploser, de cette mauvaise graisse ayant prospéré à proportion de la vanité qui n’a cessé de croître en lui à mesure que s’élevait son statut social ». Ainsi l’hebdomadaire Valeurs actuelles décrit-il Benjamin Stora, historien spécialiste du Maghreb contemporain et auteur de multiples travaux sur la guerre d’Algérie et l’immigration nord-africaine en France.
Intitulé « Benjamin Stora, “l’historien officiel” », l’article publié dans un hors-série sur l’Algérie française (octobre) est une charge d’une rare violence contre le chercheur et son influence supposée dans les cercles du pouvoir, long réquisitoire parsemé de détails sur son physique et d’insinuations sur sa « relation pour le moins distanciée avec l’identité française ».