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Le Franco-Marocain de 27 ans avait immédiatement reconnu avoir voulu tuer un représentant de l’Etat français au nom de l’EI et dit qu’il recommencerait s’il en avait « l’occasion ».

Il assure aujourd’hui avoir renoncé à l’idéologie mortifère de l’EI. Lors de son procès, ses derniers mots ont été pour ses victimes, à qui il a demandé « pardon ». Jeudi, en larmes, il avait salué le « cours d’humanité » adressé par l’une de ses victimes, comme « une claque dans la gueule ». « Je pense que tout n’est pas perdu », lui avait lancé l’un des surveillants, Philippe H., le ramenant « au sens qu’il voulait donner à sa vie », pour ses enfants.

Un changement auquel l’accusation n’a pas cru une seconde. L’avocat général avait requis la perpétuité assortie d’une période de sûreté de vingt-deux ans, appelant à sanctionner l’« engagement irrémédiable dans une idéologie radicale » d’un homme qui « n’a cessé de mentir ». « Ce qui s’est passé à Osny nous rappelle que la dissimulation fait partie de l’art du djihad », avait-il asséné, rappelant que l’accusé s’était vanté d’avoir berné la pénitentiaire, qui ne le croyait pas dangereux à l’époque.
[…]

Le Monde


22/11/2019

C’était le premier attentat djihadiste commis en milieu carcéral. Le détenu Bilal Taghi, 27 ans, a été condamné ce vendredi à 28 années de réclusion criminelle pour avoir tenté de tuer au couteau deux surveillants de la Maison d’arrêt du Val-d’Oise, à Osny, le 4 septembre 2016…

leparisien.fr

(merci à moi)


19/11/2019

Détenu à la maison d’arrêt d’Osny en 2016, l’homme est jugé ce mardi pour l’agression ultra-violente d’un agent de la maison d’arrêt. Il avait revendiqué son acte au nom de Daech.

Personne n’avait perçu sa froide détermination, qu’il avait habilement su dissimuler. Car, même s’il n’était pas réputé commode, Bilal Taghi était plutôt perçu comme un détenu tranquille à la maison d’arrêt d’Osny (Val-d’Oise), où il était incarcéré à l’unité dédiée pour prisonniers radicalisés. Le 4 septembre 2016, ce détenu condamné à cinq ans de prison pour avoir vainement tenté de rejoindre la Syrie en 2015 a attaqué deux surveillants à l’aide d’un couteau artisanal, blessant l’un d’entre eux au cou.

« Cela faisait quelques jours que je pensais à tuer un surveillant quel qu’il soit », revendique-t-il d’emblée en garde à vue, expliquant avoir voulu frapper un représentant de l’Etat français au nom de Daech.

(…) Cette agression a en tout cas donné un coup fatal à l’expérimentation des unités dédiées en détention telle qu’elle était alors menée. En octobre 2016, le garde des Sceaux de l’époque Jean-Jacques Urvoas annonçait leur suppression au profit des quartiers d’évaluation de la radicalisation.

(…) Le Parisien

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