Le gouvernement a cherché à interdire la pratique courante à l’époque qui consistait pour les Blancs de conclure des accords de propriété mutuellement bénéfiques avec des Sud-Africains noirs. La loi a également créé la Commission de la terre autochtone, chargée de déterminer les domaines auxquels le principe ci-dessus s’appliquerait ou ne s’appliquerait pas. Entre-temps, il s’est appliqué partout, sauf dans les réserves indiennes.
Fondamentalement, la loi donnait au gouvernement le pouvoir d’exproprier toutes les terres si les propriétaires n’acceptaient pas de se conformer à ce schéma d’ingénierie sociale. Plaatje avait écrit que beaucoup d’agriculteurs blancs et de locataires noirs ont continué à conclure des accords verbaux mutuellement avantageux parce qu’ils n’étaient pas au courant de l’entrée en vigueur de la loi sur les terres autochtones, et s’exposaient ainsi à de lourdes peines. La coopération et les transactions entre les Blancs et les Noirs ont été effectivement interdites. La loi faisait obstacle au non-racisme. Et aujourd’hui, nous risquons de suivre le même chemin. […]