Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a demandé jeudi aux préfets de “combattre l’islamisme et le communautarisme” en multipliant les contrôles et les sanctions au sein des lieux connus pour “des atteintes graves au pacte républicain“.
“L’islamisme est le pire ennemi de l’islam, a-t-il insisté, il n’a rien à voir avec la religion, il la dévoie”.
Pour cette mission qu’il juge “prioritaire“, Christophe Castaner a réuni en séminaire dans son ministère 125 préfets et préfets adjoints à la sécurité ou à l’égalité des chances. Avec un exemple à suivre et à généraliser sur tout le territoire: l’action menée depuis février 2018 dans quinze quartiers dits sensibles pour lutter contre “l’islamisme et le repli communautaire“.
Le gouvernement a choisi d’agir “en droit constant“, a insisté le préfet Frédéric Rose, secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG-CIPDR).
Une fois les lieux identifiés comme abritant “l’islamisme ou le repli communautaire“, il est demandé aux préfets d’utiliser tout l’éventail de l’arsenal juridique, qui va du contrôle de la législation du travail, à celle de la réglementation régissant les débits de boissons en passant par les lois contre les discriminations, les atteintes à l’égalité femmes/hommes. […]