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Par exemple, sur la consommation de stupéfiants, il n’existe pas de sanctions particulières pour les mineurs, qui ne sont pas foncièrement addicts, selon la vice-procureure. Alors « on fait des rappels à la loi et à force de les multiplier, ça n’a pas de sens. […] On veut une réponse adaptée pour un usage occasionnel », analyse la vice-procureure. D’où l’idée de créer ce stage de sensibilisation au danger de l’usage de stupéfiants. Néanmoins, ce dernier aurait déjà pu être mis en place depuis 2007, date de sa création. « On est en retard », concède Christelle Pouey-Santalou. Ce stage permettra d’accueillir pendant quatre demi-journées des jeunes entre 13 et 18 ans.

Quant au stage de formation civique de lutte contre les agissements à caractère sexiste et homophobe, il semble indispensable à mettre en place, au vu des évolutions des infractions. « On est de plus en plus confronté à des jeunes qui ont un rapport au corps et à la sexualité, assez étonnant et incompréhensible », constate la vice-procureure, qui donne comme exemple : « mettre la main aux fesses des jeunes filles », « tabasser un couple d’homosexuels », « diffuser des photos d’une fille nue sur les réseaux sociaux ». Ces derniers ne pourraient pas tous conduire à une condamnation pour harcèlement sexuel ou agression sexuelle, selon Christelle Pouey-Santalou. Ce stage est donc vu comme une réponse alternative, qui leur permettra d’aborder « le rapport à l’autre, et le consentement », illustre-t-elle. Il sera ouvert pour les mineurs âgés de 14 à 18 ans.

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La Gazette de Saint-Quentin-en-Yvelines 

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