Elle sent l’effroyable arriver : une main dans la culotte, il lui touche le vagin. Elle compose le 17 sur le portable. Siffle des passants et se défend avant l’arrivée des policiers : une clé de bras, écrasement de nez, deux coups de genoux bien placés… Ses notions de karaté et de systema (un art martial importé de Russie) lui ont sans doute évité l’impensable.
[…]Mohamad écoute la voix de la traductrice syrienne. Son profil génétique a été retrouvé dans la culotte de la victime. Impossible de nier. Mais il minimise. « Je regrette beaucoup, j’ai commis une erreur. J’ai pas forcé la dame. Oui, j’ai mis ma main, j’ai pas forcé. Je respecte la loi française. » Employé dans un kebab de la gare, il affirme qu’il la connaissait, ce qu’elle nie. Lors de sa garde à vue, il avait même déclaré aux enquêteurs qu’elle se prostituait
[…]« Personnalité immature, impulsive », décrit le psychiatre, un « déraciné », ajoute le psychologue. « Un grand enfant qui voit des femmes partout. Il n’en a pas l’habitude chez lui, c’est un choc culturel », avait estimé la formatrice en français du centre Indigo.
[…]trois ans de prison dont un an avec sursis
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