Le Premier ministre britannique Boris Johnson s’est engagé samedi à revoir le système des libérations anticipées, au lendemain d’une attaque revendiquée par les jihadistes de l’Etat islamique (EI) et menée par un ex-prisonnier condamné pour terrorisme, en liberté conditionnelle, qui a tué deux personnes à coups de couteau à Londres
«Quand des gens sont condamnés à un certain nombre d’années en prison, ils devraient purger chaque année de cette condamnation», a déclaré M. Johnson après s’être rendu sur les lieux de l’attaque.
«Il ne fait aucun sens pour notre société de libérer de manière anticipée des personnes qui ont été condamnées pour des infractions terroristes, des crimes violents», a poursuivi Boris Johnson.
[…] Le dirigeant conservateur, qui avait temporairement suspendu sa campagne après l’attaque survenue à moins de deux semaines des législatives du 12 décembre, a également plaidé pour des peines plus lourdes en cas d’infractions violentes.
L’Etat islamique a revendiqué samedi l’attaque, assurant que son auteur «fait partie des combattants de l’EI» et qu’il l’a commis «en réponse aux appels à cibler les habitants des pays de la coalition internationale» anti-jihadiste […].
Boris Johnson a lui assuré que les cas d’autres condamnés pour terrorisme libérés de manière anticipée étaient passés en revue, promettant: «un gros travail est abattu en ce moment pour s’assurer que le public est protégé». De son côté, la commission des libertés conditionnelles a indiqué ne pas avoir été «impliquée» dans la libération du suspect «qui semble avoir été automatiquement libéré sous conditions»…