— AGgrévistes49 (@AGgrevistes49) 29 novembre 2019
L’équipe d’enseignants du collège s’est donc mobilisée ce matin pour faire valoir les droits de Kevin et de sa famille. À noter qu’une pétition a été signée par plus de 50 personnes pour le maintien de Kevin et de sa famille au sein du collège.[…] En réponse à la manifestation, la Préfecture du Maine-et-Loire précise dans un communiqué que « Madame Asrat a déposé une première demande d’asile en France en 2005. Après examen de sa demande par l’office français de protection des réfugiés et des apatrides (OFPRA), celle-ci a été rejetée. Son premier enfant, actuellement scolarisé au collège Jean Rostand, est certes né en France durant l’examen de cette demande, toutefois Madame Asrat a quitté la France dès 2006 et déclaré avoir vécu pendant 9 ans en Grèce ». Une situation jugée « fausse » par les enseignants réunis ce matin à Trélazé. La préfecture note également que « qu’en septembre 2015, elle a à nouveau sollicité l’asile.
Cette nouvelle demande a été récemment rejetée par l’OFPRA et la Cour Nationale du Droit d’Asile (CNDA). N’ayant fait aucune autre demande de titre de séjour, elle a fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français qui lui a été signifiée en juin 2019 ». Madame Asrat bénéficierait toujours, selon la Préfecture, d’un hébergement financé par l’État malgré qu’elle ne soit plus demandeur d’asile. […] La Préfecture du Maine-et-Loire a par ailleurs pris connaissance de la situation irrégulière de la famille, évoquant un réexamen du dossier à condition que « Madame Asrat se rapproche des services de la préfecture afin de déposer une demande – titre de séjour – autre que l’asile ». Une démarche que la famille peut encore effectuer à ce jour.