Le«train de la solidarité», à l’initiative de l’UNHCR, de la SNCF, de la mairie de Paris et du gouvernement, parcourra cinq villes de France avant d’arriver à Genève pour le Forum mondial des réfugiés les 16 et 17 décembre.
Le son des tam tam retentit dans la parfaite acoustique du hall 2 de la gare de Lyon, à Paris, ce jeudi 28 novembre. Distraits, les voyageurs trainent leurs valises, hagards, à la recherche de leur quai. D’autres, plus intrigués, se rapprochent de l’estrade où deux musiciens tapent frénétiquement sur une caisse acoustique et un djembé. L’attitude de ces voyageurs résume bien l’enjeu du «train de la solidarité» avec les réfugiés, inauguré ce jour quai numéro cinq: passer de l’indifférence à la rencontre.
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L’objectif? Donner une illustration concrète du Pacte mondial des réfugiés, approuvée le 17 décembre 2018 par l’Assemblée générale des Nations unies, qui visait notamment à renforcer l’autonomie des réfugiés. «L’idée est de montrer que chacun compte pour favoriser l‘accueil et l‘intégration des réfugiés: gouvernements, secteur privé, associations, citoyens», explique au Figaro Céline Schmitt, porte-parole de l’UNHCR France. «Créer la rencontre» mais aussi de «mettre en avant la bonne pratique dans les villes» pour l’intégration des réfugiés, telle est la vocation de ce train-exposition qui sera également ouvert aux visites scolaires.