Condamné à 18 ans de réclusion en première instance, le trentenaire jugé pour avoir séquestré et violé sa conjointe a obtenu une réduction de peine. À la différence des premiers juges, la Cour d’appel l’a acquitté de l’harcèlement obsessionnel.
«Ça vaut toujours la peine de faire appel. Parce que deux ans dans la vie d’un homme, c’est beaucoup», réagissait, mardi après-midi, Me François Moyse à la sortie du prononcé. Il avait défendu le prévenu en instance d’appel.
[…]Déjà condamné en Finlande
Au final, la Cour d’appel n’a pas suivi ces réquisitions. À cause de son casier judiciaire, un aménagement de peine n’était plus possible. Au cours de l’instruction, il s’était avéré que le trentenaire était arrivé en 2013 au Grand-Duché, deux jours avant qu’on ne prononce contre lui une peine de prison de trois ans en Finlande. Le nom sous lequel il avait obtenu son autorisation de séjour en Finlande n’était pas le même que celui qu’il avait quand il a atterri dans le viseur des autorités luxembourgeoises.
Recherché en Finlande, il avait tenté de refaire sa vie sous une autre identité. Depuis son arrestation en 2017, l’homme, dont le casier renseigne 12 condamnations (dont une pour viol), se trouve à Schrassig.
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