Grégory Joron, CRS et secrétaire général du syndicat Unité SGP-Police
Madame Sarah Massoud, Madame la juge, Madame la secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature,
De la harangue d’Oswald Baudot
À partir d’une réflexion très personnelle, vous dévoilez très vite la position de votre organisation syndicale, le Syndicat de la magistrature, et employez le terme de violences policières comme si cela était systémique. Vous me semblez plus idéologue que syndicaliste. J’aurais préféré vous entendre défendre et revendiquer pour votre corporation plutôt que de clouer au pilori les policiers dans leur ensemble. Vous me laissez donc penser que votre vision de la société, mais surtout de votre métier, reste imprégnée, colorée, désaxée par la harangue d’Oswald Baudot, grande figure de votre syndicat, qui encourageait, en 1974, les jeunes magistrats à être partiaux, à avoir un préjugé favorable pour le voleur contre la police. Je vous laisse mesurer aujourd’hui les conséquences de ces quarante-cinq années d’endoctrinement : sentiment d’impunité dans le milieu des délinquants et haine antiflic.