09/12/2019
05/12/2019
Les conditions de vie des migrants dans le camp de Vucjak, dans le nord-ouest de la Bosnie, se sont encore dégradées avec les premières chutes de neige. La commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe a réclamé mardi sa fermeture.
Dans le camp de Vucjak, les conditions de vie des migrants se dégradent à mesure que l’hiver s’installe. La neige a commencé à tomber lundi sur ce camp informel situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Bihac, dans le nord-ouest de la Bosnie-Herzégovine. Mardi 3 décembre, la commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, a estimé que les autorités bosniennes devaient fermer au plus vite ce camp si elles veulent éviter que l’hiver y fasse des victimes.
[…] Les autorités y conduisent régulièrement les migrants qui déambulent en ville, faute d’avoir suffisamment de places dans des centres d’accueil gérés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Ces centres “officiels” peuvent accueillir 3 500 personnes dans la région de Bihac mais tous sont pleins.“En tant que Bosnienne, je suis bouleversée. Je pense que c’est une honte pour la Bosnie. Les conditions ici ne sont pas pour les êtres humains“, a dénoncé Dunja Mijatovic, qui doit visiter d’autres camps dans le pays et s’entretenir avec les autorités. “Ces gens doivent être logés à un endroit au chaud où ils obtiendront des repas (…) Ça, c’est inacceptable“, a-t-elle ajouté. […]
04/12/2019
Le froid, la faim, le surpeuplement…Le camp de migrants de Vucjack (Le camp “du Loup”) est au bord de la catastrophe humanitaire. L’Union européenne fait pression, les autorités bosniaques cherchent une solution. Le camp devrait bientôt fermer.
VUCJAK, Bosnie (Reuters) – Des centaines de migrants et de réfugiés coincés dans un camp de fortune dans une forêt bosniaque luttent pour survivre face à des températures inférieures à zéro alors que la neige pèse sur leurs tentes, certains mourront peut-être s’ils ne sont pas réinstallés rapidement.
“Nous sommes des gens, pas des animaux”, a déclaré Mauloddin, 24 ans, un Afghan qui est parti pour l’Europe il y a 3 ans et demi. “Vous voyez, il fait très froid, on ne dort pas, on ne mange pas.”
Mauloddin fait partie des quelque 600 migrants du Moyen-Orient et d’Asie bloqués dans le camp de Vucjak, une ancienne décharge située à environ 8 km de la frontière croate, parce que les autorités bosniaques ne parviennent pas à se mettre d’accord sur l’endroit où les installer.
La Bosnie a du mal à faire face à une augmentation du nombre de migrants depuis que la Croatie, la Hongrie et la Slovénie ont fermé leurs frontières à l’immigration clandestine. Les migrants espèrent se rendre en Europe occidentale et y trouver du travail.