La décision de la Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF), qui remonte au 4 décembre, punit des transactions effectuées le 16 juin 2015 par le bureau de trading de Morgan Stanley à Londres.
Celui-ci avait massivement acheté, en l’espace de quinze minutes et “de façon agressive”, des contrats à terme sur la dette française dans le but, selon l’AMF, de faire artificiellement grimper les cours d’obligations souveraines françaises (OAT) et belges (OLO). La banque avait alors vendu ces obligations immédiatement après, à un meilleur prix.