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L’entreprise Latécoère, un équipementier aéronautique stratégique et leader sur la technologie Lifi (internet par la lumière), qui équipe les avions civils comme militaires, n’est donc plus française. L’autorité des marchés financiers vient de confirmer le succès de l’OPA lancée par le fonds d’investissement américain Searchlight Capital.

 

 

Encore un actif de souveraineté qui passe sous pavillon américain. Et pas n’importe lequel : un groupe aéronautique de haute technologie, inséré en région toulousaine. Le fleuron aéronautique Latécoère va passer sous contrôle du fonds d’investissement étasunien Searchlight Capital Partners. La suite ? Dans la note d’information (document obligatoire lors d’une opa) du conseil d’administration de Latécoère, Searchlight stipule qu’il n’a aucune intention de modifier la stratégie d’emplois et d’ancrage sur le territoire toulousain. Yannick Assouad (PDG de Latécoère) de surenchérir que cette opération est nécessaire pour faire face aux géants nord-américains. Des propos rassurants pour les 5000 salariés du groupe dont 1500 en France. Il est pourtant permis d’en douter, voire ne pas y croire.

Pour Toulouse, cette société est structurante. En effet, au début du siècle dernier, rien ne prédisait un avenir d’avionneur à Pierre-George Latécoère, qui construisait des obus et des wagons. À la suite d’une demande du Ministère de la Guerre (Première Guerre mondiale), Latécoère ouvre une usine financée par l’État…

Marianne

 

(Merci à Caro)

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