« Regarder le sujet de l’immigration en face », c’était la promesse d’Emmanuel Macron à la mi-septembre. Les écrivains, eux, n’ont pas attendu si longtemps pour aborder le sujet, auquel les Nations unies offrent la journée du 18 décembre ; on dira que littérature n’est pas politique, mais quand la fiction décortique la réalité, sonde les vécus singuliers, elle peut a minima ouvrir les yeux de ceux qui ne voient que ce qu’on leur montre, ou que ce qu’ils veulent voir.
La littérature interroge – de quoi modifier les perspectives ? – là où, ailleurs, amalgames et idées reçues vont bon train […]. Voici une sélection qui prouve le contraire, tant les écrivains de cette rentrée y ont déjoué les clichés et le piège des bons sentiments […].