Déjà bien structurée dans la foulée des élections législatives et européennes, le Parti animaliste veut des élus dans les mairies en mars. A Toulouse, un de ses fiefs, les militants sont confiants, mais exigent des garanties avant toute alliance avec les écolos. Le parti, créé en 2016, a réalisé aux élections européennes un score de 2,2 %, doublant son résultat des législatives. Un score proche de celui de l’UDI ou du PC.
«On est à cheval là-dessus», intervient Hélène Thouy, pour dire qu’on ne badine pas avec l’administratif. En pleine réunion de défenseurs de la cause animale, l’expression tombe à pic. Début décembre, la cofondatrice du Parti animaliste était à Toulouse pour préparer les élections municipales avec l’équipe de campagne locale. Faute de QG et de moyens, les sept personnes se sont retrouvées dans un bar avec salle de travail, au décor de cabine d’avion. Créé il y a deux ans et demi, le parti s’est présenté aux dernières élections législatives et européennes, et se lance désormais dans les municipales de mars. Il compte être présent dans la moitié des villes de 100 000 habitants, mais aussi dans quelques communes de taille inférieure. […]