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30/12/2019

Le portrait complaisant de Gabriel Matzneff en 2004 par Luc Le Vaillant est aujourd’hui à nouveau en ligne ici


29/12/2019


27/12/2019

L’écrivain se vantait de son goût pour la pédophilie. Il était soutenu par de nombreux intellectuels, qui ne concevaient pas la souffrance des victimes.

CULTURE – Gabriel Matzneff est au centre d’un ouragan médiatique qui n’aurait pu se produire à l’époque où il figurait parmi les écrivains les plus en vue.

La parution le 2 janvier du livre Le Consentement écrit par l’une de ses victimes présumées, Vanessa Springora, plus de trente après les faits reprochés, a remis sur le devant de la scène le passé pédophile de Gabriel Matzneff.

(…) Il milite pour que la pédophilie soit décriminalisée. En 1977, il rédige un texte que le Tout-Paris cosigne, mais il n’est écrit nulle part dans la tribune qu’il en est l’auteur. Parmi les 69 signataires, on trouve Louis Aragon, le sémiologue Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, le cinéaste Patrice Chéreau, le philosophe Gilles Deleuze, André Glucksmann, l’écrivaine Catherine Millet. Le Monde accepte de le publier le 26 janvier, la veille de l’ouverture d’un procès mettant en cause trois hommes accusés d’avoir eu des relations sexuelles avec des filles et des garçons de 13 et 14 ans.

(…) Dans les années 1970, le droit définissait strictement la pédophilie, et les mœurs post-68 voulaient qu’interdire le sexe avec les enfants soit une énième interdiction à abattre.

Deux ans plus tard, Libération publie une lettre de soutien à un homme accusé de pédophilie pour avoir vécu avec des jeunes filles de 6 à 12 ans chez lui. 63 personnes ont signé ce texte, dans lequel on peut lire cet extrait au sujet des petites filles concernées: “[leur]air épanoui montre aux yeux de tous, y compris de leurs parents, le bonheur qu’elles trouvent avec lui”.

Huffington Post


 

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