Elisabeth Borne a été membre du conseil d’administration d’un lobby de constructeurs quand elle était patronne de la RATP… et ne l’a pas mentionné dans sa déclaration d’intérêts. Le cabinet de la ministre assure qu’elle n’était pas obligée de signaler ce mandat. Une analyse qui interroge…
C’est une singulière épidémie qui touche le gouvernement. Après les omissions de Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire au gouvernement qui a oublié de mentionner quatorze mandats sur sa déclaration d’intérêts, il semble que la phobie administrative touche également Elisabeth Borne, la ministre de la transition écologique, chargée notamment des infrastructures de transports.
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Or dans ses fonctions de ministre en charge des infrastructures de transport, Élisabeth Borne peut être amenée à prendre des décisions susceptibles de bénéficier à des membres du conseil d’administration de l’IGD.