À l’aube de 2020, l’Université de la Colombie-Britannique a encore du mal à trouver un équilibre entre la liberté d’expression et les préoccupations de sécurité soulevées par les groupes antifa, qui menacent de protester violemment contre les conférenciers auxquels ils s’opposent pour des raisons idéologiques.
Le rédacteur en chef du Post Millennial, Andy Ngo, a vu son allocution annulée à l’Université de la Colombie-Britannique en raison de préoccupations sécuritaires et de la possibilité de violentes protestations de la part de groupes antifa. La présentation prévue de M. Ngo, ironiquement intitulée “Comprendre la violence Antifa”, devait avoir lieu le 29 janvier au Robson Square de l’UBC, au centre-ville de Vancouver.
[…]Le communiqué de presse indique que ” le Free Speech Club et l’UBC ont confirmé la réservation de l’événement d’Andy Ngo avec un contrat le 25 novembre 2019 ” et ont payé des frais de réservation au campus.
Dans la lettre juridique, la JCCF affirme que l’annulation de l’événement “évoque un acquiescement automatique au “veto du chahuteur”, ce qui rendra d’autant plus vigoureuses à l’avenir les menaces de ceux qui s’opposent à la notion même de liberté d’expression”. Citant la propre “Déclaration sur la liberté académique” de l’UBC, la lettre, adressée au président de l’UBC, M. Santa Ono, menace de poursuites judiciaires contre l’université si l’événement n’est pas rétabli d’ici le 10 janvier 2020.
Normalement, lorsque la présence d’un conférencier suscite des inquiétudes sur le plan de la sécurité, que ce soit pour le conférencier ou pour les participants, on demande aux organisateurs de l’événement de payer des frais de sécurité supplémentaires. Ce montant est évalué par l’université. Les groupes qui organisent des manifestations n’ont jamais, à la connaissance du public, été tenus de payer des frais de sécurité. Dans ce cas-ci, l’événement a été annulé sans aucune contingence.
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Andy Ngo a été victime de violentes attaques dans le passé. Tant Antifa Vancouver que le groupe “Students Against Bigotry” de l’Université de la Colombie-Britannique ont affiché sur leurs pages Facebook publiques des messages encourageant d’autres attaques physiques sous forme de “milkshakes au béton”, comme lorsqu’il a été blessé à Portland, en Oregon.
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Andy Ngo a déclaré dans un communiqué de presse que “la réponse appropriée aux extrémistes violents qui menacent l’accès à l’information dans l’académie est de ne pas céder à leurs demandes en annulant l’événement”. Il a ajouté : “Comme on le voit partout ailleurs, tenter l’apaisement avec les idéologues antifa ne fait que les encourager à redoubler d’efforts dans leurs revendications. Leur but est de faire taire l’opposition par la peur et l’intimidation.”
Le responsable principal de la gestion des risques pour l’université n’a pas répondu à notre demande de commentaires.
Récemment en France :
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