Ces réfugiés protestaient depuis plusieurs jours contre le HCR et la lenteur selon eux, de la procédure de leur transfert vers des pays occidentaux. Sur 331 maisons préfabriquées, seules 41 ont été sauvées du feu.
Ils sont au total 335 migrants à être placés en détention dans le cadre de l’enquête sur l’incendie volontaire qui a ravagé 290 logements de réfugiés à Agadez. Le parquet a en effet décidé de lancer des poursuites contre les auteurs présumés de cet incendie.
Les réfugiés protestaient depuis plusieurs jours contre le HCR et la lenteur supposée de la procédure de leur transfert vers des pays occidentaux. Evacués de force le samedi 4 janvier devant le siège du HCR où ils faisaient un sit-in, les manifestants ont ensuite mis le feu à leur centre d’hébergement. Sur les 331 maisons préfabriquées, seules 41 ont été sauvées grâce à l’intervention des pompiers.
D’après le procureur de la République d’Agadez, Seyni Saidou, “335 personnes sont identifiées comme ayant participé à l’incendie et mises à la disposition des enquêteurs de la police”.