Pendant deux semaines, la cour d’assises spéciale de Paris juge 24 personnes, dont 5 seulement sont présentes, pour « association de malfaiteurs terroriste ».
Cela pourrait s’appeler le procès des fantômes du djihad. La cour d’assises spéciale de Paris juge 24 personnes, dont la plupart sont parties en 2014-2015 en Irak ou en Syrie et y sont mortes au nom du « califat ». Français, Marocain, Mauritanien ou Algérien, ils avaient entre 20 et 30 ans quand ils ont quitté la France.
Ils ne seront que cinq à comparaître devant la cour, pour association de malfaiteurs à visée terroriste. Tous les autres sont officiellement toujours «recherchés» mais une majorité d’entre eux a péri dans des bombardements ou lors d’attaques suicides.