Les coups n’étaient pas volontaires, c’était un accident. Je n’ai pas fait exprès », répète-t-il ce lundi aux jurés.
[…]Né à la suite d’un mariage forcé en Algérie en 1986, le jeune homme arrive en France à l’âge de trois ans avec sa mère. Ses proches, appelés à témoigner à la barre ce lundi après-midi, décrivent « un enfant calme, gentil, respectueux ». L’avocate générale, Aurore Jean-Baptiste, relève au contraire « un comportement agressif » lors d’une année au collège de Bavay. S’il reconnaît « avoir fait le pitre » et rapidement décroché du système scolaire, Mekki Madani se défend de toute violence. « C’est un ange », répète sa cousine.
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