Dans le cadre du durcissement de la loi sur l’octroi de l’asile, Athènes a retenu douze Etats. Mais, dans sept d’entre eux, les personnes LGBT sont passibles de poursuites.
Une association LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et trans) a dénoncé vendredi 10 janvier la liste des pays qualifiés de « sûrs » par le gouvernement grec pour y renvoyer les migrants déboutés du droit d’asile. Dans le cadre du durcissement de la loi sur l’octroi de l’asile en Grèce, les ministères des affaires étrangères et de la protection du citoyen ont retenu douze Etats qu’ils estiment sans risque.
Mais l’Association grecque de soutien aux personnes transgenres (SYD) exige le « retrait » de celle-ci, qu’elle qualifie d’« arbitraire » car y figurent certains pays où « l’homosexualité et la transsexualité sont passibles de poursuites ».
(…) Les douze Etats retenus sont : l’Albanie, l’Algérie, l’Arménie, la Gambie, la Géorgie, le Ghana, l’Inde, le Maroc, le Sénégal, les Tonga, la Tunisie et l’Ukraine. Dans sept d’entre eux – Algérie, Gambie, Ghana, Maroc, Sénégal, Tonga, Tunisie –, les personnes homosexuelles et transgenres sont passibles de poursuites.