Des bâches en plastique épais, des grilles de chantier, des portes en bois, des palettes… porte d’Aubervilliers, au nord de Paris, près d’une centaine de cabanes ont été érigées avec des matériaux divers, aux côtés de quelque 700 tentes, sur un sol boueux et glissant, jonché de déchets.
[…]« Il n’y a jamais eu un campement parisien qui reste aussi longtemps, de façon aussi cachée et marginalisée, s’alarme Louis Barda, coordinateur de Médecins du monde à Paris. Il y a un niveau de violence et de trafic qu’on a rarement connu. » Les incidents rapportés, tels que des bagarres, des menaces, des incendies de tentes, sont réguliers. « La situation est dramatique », confirme une source à la Mairie de Paris. « Il a des lieux où nos équipes ne vont pas », ajoute Pierre Henry, de France Terre d’asile (FTDA).
[…]« la traumatologie augmente beaucoup dans notre clinique mobile, note M. Barda. On n’arrête pas de soigner des gens qui ont pris des coups suite à des bagarres à l’arme blanche ».
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