En plein désert du Kurdistan syrien, plusieurs femmes françaises détenues dans le camp de Al-Hol se sont exprimées devant des caméras françaises.
«Oui on était des femmes de combattants de Daech, (…) on était des femmes au foyer, à faire des enfants et à espérer vivre dans un environnement qui serait peut-être meilleur pour notre religion qu’en France. Mais on a été bluffées, et, quand on s’est rendues compte de la supercherie, il était trop tard. (…) Je regrette de les avoir crus. Je leur en veux. Mais je ne suis pas une repentie, je ne regrette pas ce que j’ai fait, j’assume.» Ce sont les mots d’une des femmes françaises du camp d’Al-Hol, interrogées par des journalistes d’Envoyé spécial dont le reportage sera diffusé jeudi soir sur France 2, et par les caméras de Brut.
Elles ont quitté la France pour le califat, se sont mariées avec des djihadistes du groupe État islamique (EI) et se retrouvent aujourd’hui avec leurs enfants dans un camp géré par les autorités kurdes dans le nord-est syrien.