Interrogée sur la question des violences policières, la responsable du Rassemblement national, Marine Le Pen, a attribué la “montée des tensions” aux instructions données par le ministère de l’Intérieur et par le préfet de police de Paris. Elle souhaitait “bien sûr” le départ de Didier Lallement.
“Il n’y a pas de mauvaises troupes, il n’y a que des mauvais chefs. La réalité, c’est que si on assiste à la multiplication d’un usage disproportionné de la force, c’est parce qu’il y a des instructions qui ont été données en matière de maintien de l’ordre“, a-t-elle développé. […]
Marine Le Pen a ainsi qualifié de “technique insensée” la “souricière” mise en place Place d’Italie lors d’une manifestation de “gilets jaunes” en novembre. Elle s’est étonnée du retour des “voltigeurs“, que l’on avait pas vu “depuis 34 ans“, et à qui on aurait donné “des matraques“. Ces éléments forment pour l’ancienne candidate à l’élection présidentielle une “stratégie de montée des tensions“. […]