Le président du port de Calais (Pas-de-Calais) a dénoncé lundi la recrudescence de barrages routiers dressés à proximité du port par des migrants désireux de rejoindre l’Angleterre, assurant avoir adressé un “appel au secours” au gouvernement, pour l’instant resté “sans réponse”.
En 2016, à l’époque de la “Jungle”, ces barrages faits de trons d’arbres, branchages et palettes, étaient fréquents dans la Calaisis, les migrants espérant ainsi ralentir et monter à bord des camions en partance pour le Royaume-Uni.
La préfecture en avait recensé cette année-là environ 865, avant une nette diminution après le démantèlement du bidonville (45 en 2017, 26 en 2018 ndlr). Mais ces opérations semblent “se développer à nouveau ces dernières semaines“, selon la préfecture.
“Désertions policière”
Ces barrages constituent de “véritables attaques” menées à l’encontre des chauffeurs routiers et des automobilistes, a déploré lundi Jean-Marc Puissesseau, président de la société d’exploitation des ports du détroit (SEPD) lors d’une conférence de presse.