En septembre, le groupe SOS, porteur du projet “1.000 cafés”, lançait un défi aux maires de communes rurales souhaitant recréer des espaces de rencontres et des services de proximité : “Trouvez-moi un local, montrez que cela correspond à un besoin et on s’occupe du reste”. Baccon, heureuse élue, fait partie des 24 premières candidatures retenues en France.
Soutenue par le gouvernement, dans le cadre des mesures de l’agenda rural instauré à l’issue du grand débat, l’initiative du groupe SOS, spécialisé dans l’entrepreneuriat social et présidé par Jean-Marc Borello, vise à revitaliser ces communes de moins de 3.500 habitants où il n’y a pas ou plus de café.
Il aura suffit d’une annonce entendue à la radio pour qu’Anita Benier, maire de Baccon, tente l’aventure. Bien inspirée fut elle puisque, sur 400 candidatures reçues, dont 51 en Centre-Val de Loire, le groupe a, pour l’heure, sélectionné 24 villages, dont Baccon (Loiret) et Cerelles (Indre-et-Loire).