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Le propriétaire du Saint-Sauveur, Julien Terzics, figure de l’antifascisme parisien, dénonce une « mesure politique ». La préfecture évoque des « tapages »

C’est le centre névralgique du militantisme libertaire parisien. Et il risque de mettre la clé sous la porte. Le Saint-Sauveur, bar du quartier de Ménilmontant, dans le 20e arrondissement de Paris, se voit frappé d’une « fermeture administrative » de neuf jours, du 21 au 30 janvier, notamment en raison du bruit les soirs de week-end, que ce soit la musique ou le bruit des clients. « Ils nous ont demandé qu’il n’y ait pas plus de cinq personnes devant le bar, c’est impossible en fin de semaine », rapporte Julien Terzics, le propriétaire et une figure de l’antifascisme parisien. Ancien chef des Redskins de la capitale, il a longtemps exercé une forte influence sur le milieu militant « antifa ».

« Cette fermeture va me coûter 15 000 euros, je ne les ai pas », continue-t-il, ému.

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Le Monde

 

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