Un référent LGBT devait être nommé dans tous les commissariats et brigades de gendarmerie, après des annonces en ce sens de Christophe Castaner et Marlène Schiappa à l’automne 2018. Un an après, les associations LGBT dénoncent une situation encore très floue.
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Quand certaines nominations ont lieu, il y a parfois des dysfonctionnements qui apparaissent. “Les personnes qui nomment les référents LGBT oublient, dans certains cas, de prévenir les policiers en question qu’ils sont à ce poste”, regrette Johan Cavirot, président de l’association FLAG!.
“Dans un arrondissement parisien, par exemple, un membre des forces de l’ordre a demandé à sa patronne qui était le référent de sa zone. Elle lui a répondu: ‘Je crois que c’est vous’. Elle a ensuite regardé ses mails et lui a dit que ce n’était pas lui. Et quand il est allé voir la personne en question, elle ne savait pas qu’elle avait été nommée à ce poste…”, poursuit-il.